Salut les Doers et les Makers, destruction créatrice…
Schumpeter est un économiste autrichien (1883‑1950) qui a écrit Capitalisme, Socialisme et démocratie. Il est devenu célèbre pour avoir inventé la « destruction créatrice », expression qui désigne le processus permanent de disparition de secteurs d’activité économique conjointement à l’apparition de nouveaux.
Dans sa vision de l’économie, l’innovation est d’abord portée par les « Entrepreneurs », la force motrice de la croissance économique sur le long terme. Ces entrepreneurs, à l’origine de la plupart des projets, sont peu nombreux, un peu fous et habités.
Vont venir ensuite les « Imitateurs », qui eux sont beaucoup plus nombreux et vont essayer de faire pareil en améliorant, en gagnant par une pression sur les coûts. La concurrence est sévère.
Puis un processus d’embourgeoisement va se mettre en place et l’innovation va entrer dans la norme. Selon lui, le plus dramatique, c’est quand on appelle le « Planificateur » (l’Etat) : c’est alors l’arrêt de tout processus créatif de valeur.
Cette vision a été bien entendu beaucoup critiquée (tous les pans de l’économie ne se prêtent pas à cette approche cyclique) et a été enrichie par celles de Geoffrey Moore auteur de « Crossing the Chasm » concernant l’adoption de l’innovation ou par celle de W. Chan Kim et Renée Mauborgne, auteurs de « Blue Ocean Strategy » concernant la création de nouveaux marchés.
Nous sommes entrés dans une période inflammatoire de destruction créatrice : irruption de l’Intelligence Artificielle dans la société, brochette de leaders politiques mondiaux qui dépasse la fiction, démondialisation protectionniste sur fond de bruits de bottes, montée du populisme, profonds dérèglements sociétaux et climatiques…
Bref toutes les conditions sont réunies pour changer !
Saurons-nous créer en détruisant nos problèmes et nos déchets, avec imagination et pragmatisme, à la façon d’un César, l’un des principaux représentants du Nouveau Réalisme : « La vieille ferraille traînait partout, je suis devenu sculpteur parce que j’étais pauvre ».
Conduire le changement avec le Parcours des Idées