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L’innovation comme mode de vie ?

Salut les Doers et les Makers, pour bien clôturer ce mois pluvieux qui donne envie de rester à la maison, je me suis rappelé cette phrase extraite d’un billet d’humeur d’un contributeur du web : “lorsque je reçois une information le lundi qui est démentie le mercredi puis confirmée le vendredi, je fais ce que l’on m’a appris pendant mon service militaire : je reçois l’ordre puis j’attends le contre ordre et en attendant : je bulle.“

D’aucuns diront que c’est un peu l’ambiance du moment, non ? Avec les débats sur l’efficacité relative du télétravail, du bien-être au travail -semaine de la QVT en juin-, de mon post sur le droit à la paresse.

Et pourtant, il y a une autre lecture de ce qui est en train de se passer.

Nous assistons à l’émergence voire à l’affirmation de nouveaux modes de vie, de consommation, de travail, qui modifient progressivement notre quête individuelle de liberté et de bien-être.

Ce qui est sympa – ou pas – c’est que l’essentiel est encore à venir…

Les comportements bougent en profondeur : moi, consommateur, je m’abonne plus que j’achète… une voiture, un bouquin, un film, une œuvre d’art, un panier de légumes…

L’innovation est partout : l’édition logicielle n’y coupe pas : les utilisateurs sont au centre de la démarche de conception et font l’objet d’un suivi tout au long de la vie du produit. La R&D ne s’arrête jamais.

Les innovations se succèdent : fermes urbaines verticales, Industrie 5.0 ( humains + usine 4.0), IA génératives – parfois hallucinées -, Médecine 4P (Personnalisée, Préventive, Prédictive et Participative) ou Robots émotionnels…

Selon Laurence Devillers
, qui en a fait le titre de son livre, ces robots “ n’ont d’ailleurs ni émotions, ni sentiments, ni hormones de désir et de plaisir, ni intentions propres.

À l’instar de l’avion qui ne bat pas des ailes comme un oiseau pour voler, nous construisons des machines capables d’imiter sans ressentir, de parler sans comprendre et de raisonner sans conscience.

Si leur rôle peut être extrêmement positif, notamment dans le domaine de la santé, les risques de manipulation sont par ailleurs réels : dépendance affective, isolement, perte de liberté, amplifi­cation des stéréotypes (80 % de ces artefacts ont des voix, des noms – Alexa, Sofia – et des corps de femmes, qui en font des assistantes serviles ou des robots sexuels)…”

Comment avancer dans ce capharnaüm technologique et sociétal ?

Pour ne pas buller, macérer et cogiter dans le vide et pour faire le job, avec bon sens, en innovant, en évitant les lieux communs et les hallucinations, prenons le temps de la réflexion et mobilisons l’intelligence collective du PdI.

 

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