Salut les Doers et les Makers, Tobias van Schneider est designer et bloggeur et nous raconte comment le fait d’être paresseux lui a permis de réussir. Attention, il conclut quand même : « Soyez paresseux, mais restez occupé », ce n’est donc pas aussi simple qu’il y paraît.
Son précédent post s’intitulait Get Busy (être occupé) alors que celui-ci s’intitule Get Lazy (être paresseux). En fait, il expliquait qu’être occupé pour le plaisir d’être occupé est une ânerie. Que faire semblant d’être occupé conduit rarement au bonheur, plus souvent à l’épuisement, voire à la dépression.
L’histoire de Tobias :
Il tient à se décrire lui-même comme une personne très paresseuse. Il raconte, qu’à l’école, à la fin de chaque année, son professeur principal écrivait : « Tobias est un enfant intelligent, mais il est malheureusement très paresseux. » Il poussait le bouchon vraiment loin, l’ami Tobias. Il nous dit qu’il faisait rarement ses devoirs lui-même. La seule obligation qu’il percevait était de les rendre à temps. Il a même embauché des élèves pour les faire à sa place. Souvent puni, il devait recopier à la main les règles de l’école, un document de 10 pages. Là aussi, il a engagé des élèves pour les écrire à sa place. Il en gardait des photocopies qu’il trafiquait avec des erreurs et des éclaboussures pour les rendre authentiques. Il en a remis des dizaines au fil des années. Avec le recul, quand il regarde ses projets, il pense que sa paresse l’a aidé à trouver de meilleures idées et à mieux concevoir ses designs.
La paresse en elle-même est un grand moteur de l’innovation : attention, la paresse cela ne consiste pas à rester assis des heures à regarder la télévision ou surfer sur Facebook à ne rien faire.
La paresse c’est essayer de trouver des raccourcis dans un système de règles bien établies. Avec la paresse comme pilote, l’objectif est une productivité maximale avec le minimum d’effort pour produire le résultat attendu.
Bill Gates a dit : « Je vais toujours choisir une personne paresseuse pour faire un travail difficile … parce qu’elle va trouver un moyen facile de le faire ».
Dans les siècles précédents, c’est la nécessité qui est connue pour être la mère de l’innovation. Au 21e siècle, Tobias pense que ce sera la paresse. La paresse est profondément humaine. C’est un cadeau gratuit que nous avons en chacun de nous.
Passer rapidement de l’idée à l’action. Dans le livre Panique dans la Forêt édité chez DUNOD en 2020, la première partie est une fable de management.
Elle permet de découvrir de façon ludique la méthode du Parcours des Idées pour prendre de meilleures décisions en équipe, comme une startup.
Il n’est pas surprenant que l’anti-héros soit un Paresseux !